Instaurée dans le cadre de la Loi POPE (Programmation fixant les Orientations de la Politique Énergétique) de 2005, la prime énergie s’inscrit dans le dispositif des Certificats d’Économies d’Énergie (CEE), d’où son autre appellation : prime CEE.

Cette aide financière, indépendante de vos revenus, repose sur un principe simple : celui du pollueur-payeur. Les entreprises ayant une forte empreinte environnementale sont tenues de promouvoir les économies d’énergie auprès des consommateurs, en finançant des travaux de rénovation énergétique.

En contrepartie, ces entreprises reçoivent des Certificats d’Économies d’Énergie, qu’elles doivent remettre à l’État pour prouver leur contribution. À défaut, elles s’exposent à de lourdes sanctions financières.

Les principaux acteurs concernés sont les fournisseurs d’énergie (électricité, gaz, fioul), de carburant (essence, gasoil), de chaleur ou de froid. Leurs activités étant fortement émettrices de gaz à effet de serre (GES), ils doivent compenser leur impact en incitant leurs clients à consommer moins et mieux.

Isolation. L’isolation thermique (des combles, des murs, de toiture, de planchers, de fenêtres ou portes-fenêtres) est le travail le plus efficace pour réduire la consommation énergétique de votre logement. La prime énergie vous encourage activement à entreprendre ces travaux en vous proposant des incitations financières attractives.

Chauffage / Eau chaude sanitaire. Ce sont deux postes de consommation énergétique qui représentent souvent une part importante des coûts énergétiques dans un logement. Optimiser ces systèmes est donc une priorité pour réduire la consommation globale tout en profitant des bénéfices de la prime énergie.